Titre : | Les Stances à Sophie | Type de document : | texte imprimé | Auteurs et autres personnes : | Christiane Rochefort (1917-1998), Auteur | Edition : | 1971 | Editeur : | Paris [France] : Le Livre de Poche | Année : | 1963 | Autre Editeur : | Paris [France] : Grasset | Langues : | Français (fre) Langues originales : Français (fre) | Catégories : | Littérature: Du XXe Littérature: Roman
| Mots-clés : | lesbien | Résumé : | S'il faut en croire ce que raconte le poète Homère, Ulysse, célèbre pour sa prudence dans toute la Grèce antique, s'était fait attacher au mât de son navire afin de résister à l'envoûtement fatal du chant des sirènes. Faute d'avoir imité son exemple ou de s'être bouché à temps les yeux et les oreilles, Céline Rodes se laisse prendre au charme d'une sirène nommée Philippe Aignan qui lui promet le paradis pour peu qu'elle accepte de l'épouser. Cela implique, évidemment, qu'elle renonce à sa vie de bohème, à son langage cru et autres défauts qui, somme toute, ne sont pas indispensables pour être heureux, n'est-ce pas ? Non, acquiesce Céline à qui l'amour tourne la tête. Très honnêtement, elle s'efforce de devenir l'idéale Mme Philippe Aignan, charmante épouse d'un jeune cadre, nantie d'une bonne, d'un appartement, d'un vison, de relations qui sont également nanties de... etc. En apparence, c'est le parfait bonheur promis. Seulement voilà, Céline a une vue assez perçante pour aller au-delà des apparences jusqu'au fond des choses ? et une langue assez effilée pour dire ce qu'elle y trouve : une façon de mort percutante dont le titre est emprunté à l'une de ces chansons de corps de garde nées de la bêtise qu'elle dénonce. On ne pouvait faire avec plus de brio le « retour à l'envoyeur ». |
Les Stances à Sophie [texte imprimé] / Christiane Rochefort (1917-1998), Auteur . - 1971 . - Paris (France) : Le Livre de Poche : Paris (France) : Grasset, 1963. Langues : Français ( fre) Langues originales : Français ( fre) Catégories : | Littérature: Du XXe Littérature: Roman
| Mots-clés : | lesbien | Résumé : | S'il faut en croire ce que raconte le poète Homère, Ulysse, célèbre pour sa prudence dans toute la Grèce antique, s'était fait attacher au mât de son navire afin de résister à l'envoûtement fatal du chant des sirènes. Faute d'avoir imité son exemple ou de s'être bouché à temps les yeux et les oreilles, Céline Rodes se laisse prendre au charme d'une sirène nommée Philippe Aignan qui lui promet le paradis pour peu qu'elle accepte de l'épouser. Cela implique, évidemment, qu'elle renonce à sa vie de bohème, à son langage cru et autres défauts qui, somme toute, ne sont pas indispensables pour être heureux, n'est-ce pas ? Non, acquiesce Céline à qui l'amour tourne la tête. Très honnêtement, elle s'efforce de devenir l'idéale Mme Philippe Aignan, charmante épouse d'un jeune cadre, nantie d'une bonne, d'un appartement, d'un vison, de relations qui sont également nanties de... etc. En apparence, c'est le parfait bonheur promis. Seulement voilà, Céline a une vue assez perçante pour aller au-delà des apparences jusqu'au fond des choses ? et une langue assez effilée pour dire ce qu'elle y trouve : une façon de mort percutante dont le titre est emprunté à l'une de ces chansons de corps de garde nées de la bêtise qu'elle dénonce. On ne pouvait faire avec plus de brio le « retour à l'envoyeur ». |
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