Titre : | Julie de Carneilhan | Type de document : | texte imprimé | Auteurs et autres personnes : | Colette (1873-1954) , Auteur | Edition : | 1970 | Editeur : | Paris [France] : Le Livre de Poche | Année : | 1941 | Langues : | Français (fre) Langues originales : Français (fre) | Catégories : | Littérature: Du XXe Littérature: Roman
| Résumé : | Un studio dans un quartier populeux et commerçant, des meubles disparates dont certains de prix, une garde-robe naguère belle qui réclame impérieusement des soins attentifs pour masquer son usure: tout dit que la maîtresse du logis a connu de meilleurs jours ; pourtant on aurait tort de croire que ses revers de fortune l'ont abattue - la comtesse Julie de Carneilhan est de cette race solide qui ne plie devant rien, peut-être même pas devant l'âge. Qui lui donnerait les quarante-cinq ans qu'elle avoue orgueilleusement ?
Il y a cependant un défaut dans la cuirasse de cette belle amazone. S'est-elle jamais guérie d'avoir aimé le comte Herbert d'Espivant, son second marie remarié depuis trois ans déjà avec la riche Marianne ? Non, puisqu'il suffit d'un "Viens, Youlka" tendre pour qu'elle accoure à son chevet quand une crise cardiaque le terrasse. Elle a beau savoir que c'est un viveur, un égoïste, un combinard - tout ce qu'elle déteste et a fui - elle ne peut pas refuser ce qu'il demande même en comprenant qu'il prépare une manœuvre sordide, si grand est son espoir de le voir revenir vers elle.
Quand elle comprend qu'elle s'est une fois de plus leurrée, d'un geste décidé elle apprête sa tenue de cheval : elle s'en retournera, cavalière assurée et fière, vers sa terre natale - terre d'accueil et de réconfort. |
Julie de Carneilhan [texte imprimé] / Colette (1873-1954) , Auteur . - 1970 . - Paris (France) : Le Livre de Poche, 1941. Langues : Français ( fre) Langues originales : Français ( fre) Catégories : | Littérature: Du XXe Littérature: Roman
| Résumé : | Un studio dans un quartier populeux et commerçant, des meubles disparates dont certains de prix, une garde-robe naguère belle qui réclame impérieusement des soins attentifs pour masquer son usure: tout dit que la maîtresse du logis a connu de meilleurs jours ; pourtant on aurait tort de croire que ses revers de fortune l'ont abattue - la comtesse Julie de Carneilhan est de cette race solide qui ne plie devant rien, peut-être même pas devant l'âge. Qui lui donnerait les quarante-cinq ans qu'elle avoue orgueilleusement ?
Il y a cependant un défaut dans la cuirasse de cette belle amazone. S'est-elle jamais guérie d'avoir aimé le comte Herbert d'Espivant, son second marie remarié depuis trois ans déjà avec la riche Marianne ? Non, puisqu'il suffit d'un "Viens, Youlka" tendre pour qu'elle accoure à son chevet quand une crise cardiaque le terrasse. Elle a beau savoir que c'est un viveur, un égoïste, un combinard - tout ce qu'elle déteste et a fui - elle ne peut pas refuser ce qu'il demande même en comprenant qu'il prépare une manœuvre sordide, si grand est son espoir de le voir revenir vers elle.
Quand elle comprend qu'elle s'est une fois de plus leurrée, d'un geste décidé elle apprête sa tenue de cheval : elle s'en retournera, cavalière assurée et fière, vers sa terre natale - terre d'accueil et de réconfort. |
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