Titre : | Le Faux-Fuyant | Type de document : | texte imprimé | Auteurs et autres personnes : | Irène Monesi (1922-), Auteur | Editeur : | Paris [France] : Buchet/Chastel | Année : | 1964 | Langues : | Français (fre) Langues originales : Français (fre) | Catégories : | Littérature: Du XXe Littérature: Roman
| Résumé : | Clovis, le narrateur, en pleine crise d'adolescence éprouve pour son frère Alain, beau, riche d'imagination et d'autorité, un sentiment à la fois passionné et trouble. Il prend plaisir à se faire battre, à être traité en esclave mais aussi à provoquer. Il faut qu'il ait la même maîtresse et si possible les mêmes amours que son frère.
Cependant cette admiration, cette jalousie, cette passion, ne sont qu'un faux-fuyant. Elles voilent un sentiment autrement plus grave et qu'il n'ose avouer, qui tout au long du récit reste innomé : l'amour qu'il porte à sa mère. Car le véritable chef de ce foyer, c'est la mère. Son mari semble avoir usurpé sa place et son rôle auprès de ses fils; rôle de Clovis, le narrateur, minimise encore par jalousie, par haine pour cet homme que sa mère a épousé. Mais celui que sa mère a véritablement aimé, c'est Ulrich, ancien camarade d'Université du père, et c'est à ce même Ulrich qu'Alain s'attache passionnément, dès la première rencontre.
Cet amour d' Alain pour Ulrich coupe les liens qui unissaient les deux frères. Clovis en est si jaloux parce que, pour lui, Alain et sa mère se sont toujours confondus dans son cœur. Alain aimant Ulrich, c'est l'aveu que sa mère aime, ou a aimé Ulrich.
Comme tout les jaloux, Clovis se venge. Il sort vainqueur de l'aventure. Mais seul. Et battu. |
Le Faux-Fuyant [texte imprimé] / Irène Monesi (1922-), Auteur . - Paris (7, rue des Canettes, 75006, France) : Buchet/Chastel, 1964. Langues : Français ( fre) Langues originales : Français ( fre) Catégories : | Littérature: Du XXe Littérature: Roman
| Résumé : | Clovis, le narrateur, en pleine crise d'adolescence éprouve pour son frère Alain, beau, riche d'imagination et d'autorité, un sentiment à la fois passionné et trouble. Il prend plaisir à se faire battre, à être traité en esclave mais aussi à provoquer. Il faut qu'il ait la même maîtresse et si possible les mêmes amours que son frère.
Cependant cette admiration, cette jalousie, cette passion, ne sont qu'un faux-fuyant. Elles voilent un sentiment autrement plus grave et qu'il n'ose avouer, qui tout au long du récit reste innomé : l'amour qu'il porte à sa mère. Car le véritable chef de ce foyer, c'est la mère. Son mari semble avoir usurpé sa place et son rôle auprès de ses fils; rôle de Clovis, le narrateur, minimise encore par jalousie, par haine pour cet homme que sa mère a épousé. Mais celui que sa mère a véritablement aimé, c'est Ulrich, ancien camarade d'Université du père, et c'est à ce même Ulrich qu'Alain s'attache passionnément, dès la première rencontre.
Cet amour d' Alain pour Ulrich coupe les liens qui unissaient les deux frères. Clovis en est si jaloux parce que, pour lui, Alain et sa mère se sont toujours confondus dans son cœur. Alain aimant Ulrich, c'est l'aveu que sa mère aime, ou a aimé Ulrich.
Comme tout les jaloux, Clovis se venge. Il sort vainqueur de l'aventure. Mais seul. Et battu. |
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