| Titre : | La Relève du matin | | Type de document : | texte imprimé | | Auteurs et autres personnes : | Henry de Montherlant (1895-1972) , Auteur | | Edition : | 1946 | | Editeur : | Paris [France] : Robert Laffont | | Année : | 1916-1920 | | Langues : | Français (fre) Langues originales : Français (fre) | | Catégories : | Littérature: Du XXe Littérature: Roman
| | Mots-clés : | éducation christianisme | | Résumé : | Les morts vont vite, rappelle un dicton populaire. Des jeunes hommes tombés pendant la guerre de 1914-1918, combien ont laissé un souvenir? L'oubli n'est-il pas leur lot puisque, "n'ayant fait de mal à personne, ils n'ont pris place dans aucune vie" ? Cette remarque d'ironie amère, sur laquelle s'ouvre l'essai écrit en mémoire d'un "mort de dix-neuf ans, fait écho la conclusion du Concert dans un parc : " Les hommes, dans leur course, se passent l'un à l'autre l'indifférence. Ce n'est pas un flambeau. Mais c'est un pain, et qui permet de vivre. » On aurait pourtant tort de croire que dans ces pages rédigées de 1916 à 1920 Henry de Montherlant ait pour propos unique la révolte ou la résignation devant un destin qui fauche la jeunesse d'un pays à la fleur de l'âge. C'est cette jeunesse elle-même qu'il veut célébrer.
Dans l'adolescent, mieux encore dans l'enfant, il voit celui qui est l'espérance de la nation - l'être pur à qui tout est encore possible, le seul digne d'assumer la relève.
L'influence de l'éducation, en particulier celle de son collège, fait l'objet de quelques-uns des meilleurs morceaux » d'une prose qui porte déjà la griffe du grand écrivain.
François Mauriac, à qui l'auteur avait communiqué son manuscrit en 1917, lui écrivait : « A moi, qui ne suis plus très capable de m'émouvoir avec de la littérature, vous avez donné une émotion, - la même que j'eus, à votre âge, en lisant Les Illuminations de Rimbaud. » | | Note de contenu : | Préface
Le Jeudi de Bagatelle
La Relève du matin (1916-1918) | | Récompenses : | Prix Montyon 1920 |
La Relève du matin [texte imprimé] / Henry de Montherlant (1895-1972)  , Auteur . - 1946 . - Paris (6, place Saint-Sulpice, 75006, France) : Robert Laffont, 1916-1920. Langues : Français ( fre) Langues originales : Français ( fre) | Catégories : | Littérature: Du XXe Littérature: Roman
| | Mots-clés : | éducation christianisme | | Résumé : | Les morts vont vite, rappelle un dicton populaire. Des jeunes hommes tombés pendant la guerre de 1914-1918, combien ont laissé un souvenir? L'oubli n'est-il pas leur lot puisque, "n'ayant fait de mal à personne, ils n'ont pris place dans aucune vie" ? Cette remarque d'ironie amère, sur laquelle s'ouvre l'essai écrit en mémoire d'un "mort de dix-neuf ans, fait écho la conclusion du Concert dans un parc : " Les hommes, dans leur course, se passent l'un à l'autre l'indifférence. Ce n'est pas un flambeau. Mais c'est un pain, et qui permet de vivre. » On aurait pourtant tort de croire que dans ces pages rédigées de 1916 à 1920 Henry de Montherlant ait pour propos unique la révolte ou la résignation devant un destin qui fauche la jeunesse d'un pays à la fleur de l'âge. C'est cette jeunesse elle-même qu'il veut célébrer.
Dans l'adolescent, mieux encore dans l'enfant, il voit celui qui est l'espérance de la nation - l'être pur à qui tout est encore possible, le seul digne d'assumer la relève.
L'influence de l'éducation, en particulier celle de son collège, fait l'objet de quelques-uns des meilleurs morceaux » d'une prose qui porte déjà la griffe du grand écrivain.
François Mauriac, à qui l'auteur avait communiqué son manuscrit en 1917, lui écrivait : « A moi, qui ne suis plus très capable de m'émouvoir avec de la littérature, vous avez donné une émotion, - la même que j'eus, à votre âge, en lisant Les Illuminations de Rimbaud. » | | Note de contenu : | Préface
Le Jeudi de Bagatelle
La Relève du matin (1916-1918) | | Récompenses : | Prix Montyon 1920 |
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