Titre : | Verlaine d'ardoise et de pluie | Type de document : | texte imprimé | Auteurs et autres personnes : | Guy Goffette (1947-), Auteur ; Paul Verlaine (1844-1896) , Personne représentée, étudiée ou honorée | Editeur : | Paris [France] : Gallimard | Année : | 1996 | Collection : | Folio num. 3055 | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-07-040413-1 | Langues : | Français (fre) Langues originales : Français (fre) | Catégories : | Littérature: Du XXe Littérature: Roman Littérature:Historique & biofiction
| Résumé : | Parce que, tout de même, un homme, c'est bien autre chose que le petit tas de secrets qu'on a cent fois dit.
Bien autre chose, en deçà et au-delà de l'histoire qui le concerne, comme un pays sans frontière, et l'horizon ne tient la longe qu'aux yeux. C'est un pays rêvé quand on ne rêvait pas encore, et c'est le rêve d'un pays qui vous mène quand tout dort, quand on est soi-même endormi. Au réveil, ça vous colle à la peau. Ça vous remplit et ça vous vide tour à tour. La plénitude et le manque, systole, diastole, flux, reflux, qui font aller l'homme comme la mer, d'un bord à l'autre de lui-même. Parce qu'un poète, c'est toujours un pays qui marche, dressé comme une forêt, et traînant dans sa langue une terre d'exil, un paradis d'échos. |
Verlaine d'ardoise et de pluie [texte imprimé] / Guy Goffette (1947-), Auteur ; Paul Verlaine (1844-1896) , Personne représentée, étudiée ou honorée . - Gallimard, 1996. - ( Folio; 3055) . ISBN : 978-2-07-040413-1 Langues : Français ( fre) Langues originales : Français ( fre) Catégories : | Littérature: Du XXe Littérature: Roman Littérature:Historique & biofiction
| Résumé : | Parce que, tout de même, un homme, c'est bien autre chose que le petit tas de secrets qu'on a cent fois dit.
Bien autre chose, en deçà et au-delà de l'histoire qui le concerne, comme un pays sans frontière, et l'horizon ne tient la longe qu'aux yeux. C'est un pays rêvé quand on ne rêvait pas encore, et c'est le rêve d'un pays qui vous mène quand tout dort, quand on est soi-même endormi. Au réveil, ça vous colle à la peau. Ça vous remplit et ça vous vide tour à tour. La plénitude et le manque, systole, diastole, flux, reflux, qui font aller l'homme comme la mer, d'un bord à l'autre de lui-même. Parce qu'un poète, c'est toujours un pays qui marche, dressé comme une forêt, et traînant dans sa langue une terre d'exil, un paradis d'échos. |
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