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Enquête sur la visibilité des lesbiennes et la lesbophobie 2015 / SOS Homophobie (1994-; Paris, France)
Enquête sur la visibilité des lesbiennes et la lesbophobie 2015 [texte imprimé] / SOS Homophobie (1994-; Paris, France) , Auteur . - 2015 . - Paris (France) : SOS Homophobie (association), [s.d.]. ISBN : 978-2-917010-11-2 Les lesbiennes sont généralement invisibles dans l’espace public et silencieuses quand il s’agit de dénoncer les actes et/ou les comportements lesbophobes qu’elles ont subis. Elles contactent d’ailleurs peu la ligne d’écoute de SOS homophobie. En 2013, l’association a reçu 3517 témoignages dont seulement 329 relatant des faits lesbophobes. À la suite de ce constat, déjà vrai il y a dix ans, l’association avait mené en 2003-2004 une première enquête pour comprendre les spécificités de la lesbophobie, cette forme de stigmatisation sociale à l’égard des lesbiennes ou des femmes considérées comme telles. Parmi les près de 1800 répondantes qui y avaient participé, 63% d’entre elles déclaraient avoir vécu de la lesbophobie au moins une fois dans leur vie. Au cours des dix dernières années, aucun autre outil statistique n’a été mis en place pour produire des données concernant les lesbiennes confrontées à des réactions hostiles en raison de leur orientation sexuelle réelle ou supposée. En 2013, l’association est donc allée à la rencontre des lesbiennes afin de savoir si elles avaient été confrontées à de la lesbophobie au cours des deux dernières années, mais également pour établir la visibilité qu’elles accordaient à leur orientation sexuelle. 7126 femmes ayant ou ayant eu une relation sexuelle et/ou affective avec une autre femme ont répondu à notre enquête. SOS homophobie contribue ainsi à montrer la réalité et la forme que prend la lesbophobie en France en 2013 tout en analysant la visibilité que les lesbiennes accordent à leur orientation sexuelle. Ainsi, 59% des répondantes ont vécu de la lesbophobie au cours des deux dernières années et 18% ne manifestent jamais d’affection à leur partenaire en public. Cette invisibilisation s’avère être une des caractéristiques principales de la lesbophobie. Après les discussions houleuses en 2012 et 2013 autour de la loi sur le mariage et l’adoption pour tout-e-s, qui ont mis au jour voire amplifié la gayphobie et la lesbophobie, et à l’heure où le mot « lesbophobie» a enfin fait son entrée dans le dictionnaire Le Petit Robert, les LGBTphobies sont plus que jamais une préoccupation et un sujet d’actualité. Dix ans après la première enquête, il nous apparaît donc essentiel de faire un nouvel état des lieux de la lesbophobie en France Langues : Français (fre)
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Exemplaires
Code-barres | Cote | Localisation | Section | Disponibilité |
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540000154 | SOS | Bibliothèque LGBTQI | Collections | Disponible |