Titre de série : | Les Jeunes Filles, 1/4 | Titre : | Les Jeunes Filles | Type de document : | texte imprimé | Auteurs et autres personnes : | Henry de Montherlant (1895-1972) , Auteur | Edition : | 1982 | Editeur : | Paris [France] : Gallimard | Année : | 1936 | Collection : | Folio num. 815  | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-07-036815-0 | Langues : | Français (fre) Langues originales : Français (fre) | Catégories : | Littérature: Du XXe Littérature: Roman
| Résumé : | «En se penchant un peu en arrière, il voyait, derrière le dos de Solange, la jeune femme qui était assise à côté d'elle ; adossée dans son fauteuil, elle écoutait, bouche entrouverte et les yeux clos. Elle n'était pas jolie, mais Costals la désirait : 1° parce qu'il trouvait convenable que, dans la même minute où il caressait pour la première fois une jeune personne, il en désirât une autre ; 2° parce que, donnant l'apparence du sommeil, il était impossible qu'elle ne levât pas en lui la pensée d'abuser de ce sommeil ; 3° parce qu'il lui semblait que, pour éprouver une telle extase d'un phénomène aussi insipide que cette musique, il fallait qu'elle fût détraquée ; or, il n'aimait que les filles saines et simples, comme Solange, c'est pourquoi cela lui était agréable d'avoir envie d'une femme détraquée.» |
Les Jeunes Filles, 1/4. Les Jeunes Filles [texte imprimé] / Henry de Montherlant (1895-1972)  , Auteur . - 1982 . - Gallimard, 1936. - ( Folio; 815) . ISBN : 978-2-07-036815-0 Langues : Français ( fre) Langues originales : Français ( fre) Catégories : | Littérature: Du XXe Littérature: Roman
| Résumé : | «En se penchant un peu en arrière, il voyait, derrière le dos de Solange, la jeune femme qui était assise à côté d'elle ; adossée dans son fauteuil, elle écoutait, bouche entrouverte et les yeux clos. Elle n'était pas jolie, mais Costals la désirait : 1° parce qu'il trouvait convenable que, dans la même minute où il caressait pour la première fois une jeune personne, il en désirât une autre ; 2° parce que, donnant l'apparence du sommeil, il était impossible qu'elle ne levât pas en lui la pensée d'abuser de ce sommeil ; 3° parce qu'il lui semblait que, pour éprouver une telle extase d'un phénomène aussi insipide que cette musique, il fallait qu'elle fût détraquée ; or, il n'aimait que les filles saines et simples, comme Solange, c'est pourquoi cela lui était agréable d'avoir envie d'une femme détraquée.» |
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