Titre : | Le Léopard | Type de document : | texte imprimé | Auteurs et autres personnes : | Jeanne Castelane, Auteur | Editeur : | Paris [France] : Denoël (Gontier) | Année : | 1959 | Langues : | Français (fre) | Catégories : | Littérature: Du XXe Littérature: Roman
| Mots-clés : | gay | Résumé : | Il faut croire que les femmes sont de véritables produits chimiques : chez elles, jusqu'à l'encre noire subit l'humeur d'une époque. Il y a quelques temps, le hasard me faisait lire sur épreuve le roman d'une inconnue dont le nom me semblait inventé. Et je connaissais une dizaine de personnes qui risquaient d'avoir écrit "Bonjour tristesse", une dizaine de personnes, sauf Françoise Sagan, jeune fille du boulevard Malesherbes qui devint très connue par la suite.
De la même façon, je me suis trouvé à lire "le Léopard" de Jeanne Castelane, en manuscrit, au moment même où l'on annonçait "Le repos du guerrier" de Christiane Rochefort, deux romans qui louchent l'un sur l'autre, deux histoires vraies semble-t-il. La conclusion est simple. Les hommes, si l'on en croit Benjamin Constant, Drieu la Rochelle et Radiguet, sont des menteurs ; et les femmes, selon Sagan, Rochefort et Castelane, de pauvres êtres blessés par la vie. |
Le Léopard [texte imprimé] / Jeanne Castelane, Auteur . - Paris (France) : Denoël (Gontier), 1959. Langues : Français ( fre) Catégories : | Littérature: Du XXe Littérature: Roman
| Mots-clés : | gay | Résumé : | Il faut croire que les femmes sont de véritables produits chimiques : chez elles, jusqu'à l'encre noire subit l'humeur d'une époque. Il y a quelques temps, le hasard me faisait lire sur épreuve le roman d'une inconnue dont le nom me semblait inventé. Et je connaissais une dizaine de personnes qui risquaient d'avoir écrit "Bonjour tristesse", une dizaine de personnes, sauf Françoise Sagan, jeune fille du boulevard Malesherbes qui devint très connue par la suite.
De la même façon, je me suis trouvé à lire "le Léopard" de Jeanne Castelane, en manuscrit, au moment même où l'on annonçait "Le repos du guerrier" de Christiane Rochefort, deux romans qui louchent l'un sur l'autre, deux histoires vraies semble-t-il. La conclusion est simple. Les hommes, si l'on en croit Benjamin Constant, Drieu la Rochelle et Radiguet, sont des menteurs ; et les femmes, selon Sagan, Rochefort et Castelane, de pauvres êtres blessés par la vie. |
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