Titre : | Mon père, ma mère et Sheila | Type de document : | texte imprimé | Auteurs et autres personnes : | Eric Romand, Auteur | Editeur : | Paris [France] : Stock | Importance : | 109 pages | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-234-08357-8 | Langues : | Français (fre) | Catégories : | Littérature: Du XXIe Littérature: Roman
| Résumé : | Mon père, ma mère et Sheila « Ce livre est l'album d'une famille, la mienne, issue d'un milieu populaire dans les années 70-80. Mon père, pas très grand, compensait les centimètres qui lui manquaient en sautant sur tout ce qui bouge et en customisant la calandre de sa Renault 12 avec des phares longue portée. Ma mère occupait sa solitude à briquer l'appartement en guettant par la fenêtre. Moi qui dessinais des robes et coiffais les poupées de ma soeur, j'ajoutais au malaise en provoquant la fureur de l'un et la désolation de l'autre. Leurs regards braqués sur moi, je constatais, pétrifié de honte, que dans ces moments qui me valaient le surnom de Riquette mes parents étaient unis. Heureusement, j'avais mon mange-disque et les émissions de Guy Lux. Je rêvais d'être Sheila, je rêvais d'être né ailleurs. » Éric Romand « En vingt-cinq ans, je me suis rendu sur la tombe de mon père une dizaine de fois tout au plus. Ma mère me dit que je devrais y déposer des fleurs en plastique afin qu'elle soit toujours garnie. » |
Mon père, ma mère et Sheila [texte imprimé] / Eric Romand, Auteur . - Paris (France) : Stock, [s.d.] . - 109 pages. ISBN : 978-2-234-08357-8 Langues : Français ( fre) Catégories : | Littérature: Du XXIe Littérature: Roman
| Résumé : | Mon père, ma mère et Sheila « Ce livre est l'album d'une famille, la mienne, issue d'un milieu populaire dans les années 70-80. Mon père, pas très grand, compensait les centimètres qui lui manquaient en sautant sur tout ce qui bouge et en customisant la calandre de sa Renault 12 avec des phares longue portée. Ma mère occupait sa solitude à briquer l'appartement en guettant par la fenêtre. Moi qui dessinais des robes et coiffais les poupées de ma soeur, j'ajoutais au malaise en provoquant la fureur de l'un et la désolation de l'autre. Leurs regards braqués sur moi, je constatais, pétrifié de honte, que dans ces moments qui me valaient le surnom de Riquette mes parents étaient unis. Heureusement, j'avais mon mange-disque et les émissions de Guy Lux. Je rêvais d'être Sheila, je rêvais d'être né ailleurs. » Éric Romand « En vingt-cinq ans, je me suis rendu sur la tombe de mon père une dizaine de fois tout au plus. Ma mère me dit que je devrais y déposer des fleurs en plastique afin qu'elle soit toujours garnie. » |
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