| Titre : | Vénus à la chaîne | | Titre original : | Popcorn Venus: Women, Movies, & the American Dream | | Type de document : | texte imprimé | | Auteurs et autres personnes : | Marjorie Rosen, Auteur | | Editeur : | Paris [France] : Editions Des femmes | | Année : | 1976 | | Importance : | 380 pages | | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-7210-0057-6 | | Note générale : | Marjorie Rosen est critique de cinéma dans la revue américaine " Sunday Review ". Passionnée de cinéma depuis toujours — elle a vu ses premiers films à l'âge de deux ans avec sa mère — c'est la fascination qu'elle a éprouvée, comme presque toutes les femmes, devant les images de femmes projetées sur les écrans, qui lui a donné le désir d'écrire Vénus à la chaîne. Pour interroger et analyser le rapport des femmes au cinéma, d'un bout à l'autre de la chaîne où elles sont prises, actrices, metteurs en scène et spectatrices.
Hollywood, l'usine à rêves, produit au gré des exigences de l'idéologie du capital et de sa rentabilité, des modèles de femmes. Rôles à incarner pour quelques-unes : la vamp des années folles, la femme fatale des années de crise économique, l'héroïne au grand cœur des années de guerre, la créature de rêve des années cinquante... Théda Bara, Jean Harlow, Mae West, Greta Garbo, Marlène, Marilyn, Bardot. Rôles auxquels s'identifier pour toutes les autres, à grand renfort de maquillage, de faux cils et d'eau oxygénée lorsque les hommes préfèrent les blondes.
Images issues tout droit des fantasmes et du pouvoir masculin. Qui divisent entre elles les femmes pour mieux régner : il y a les stars et les autres, les mères et les putains, émancipées ou non. Qui exploitent les corps des femmes pour les sacrer objets sexuels à exhiber, à vendre. Qui censurent à coup de " happy end " et de luxe de pacotille la réalité de leur oppression quotidienne, et celle aussi de leurs révoltes, de leurs désirs différents. Et qui, plus récemment, récupèrent ces révoltes en les pensant à leur place.
Des femmes en lutte, ensemble, partout, ont commencé à soulever ce poids, cette emprise des images masculines sur leur corps, et à parler, à écrire, à lire, à éditer, à filmer aussi. C'est à partir de ce travail collectif que Vénus à la chaîne se lit. | | Langues : | Français (fre) Langues originales : Américain (ame) | | Catégories : | Généralités et biographies:Souvenirs et témoignages personnels
| | Mots-clés : | féminisme cinéma |
Vénus à la chaîne = Popcorn Venus: Women, Movies, & the American Dream [texte imprimé] / Marjorie Rosen, Auteur . - Paris (France) : Editions Des femmes, 1976 . - 380 pages. ISBN : 978-2-7210-0057-6 Marjorie Rosen est critique de cinéma dans la revue américaine " Sunday Review ". Passionnée de cinéma depuis toujours — elle a vu ses premiers films à l'âge de deux ans avec sa mère — c'est la fascination qu'elle a éprouvée, comme presque toutes les femmes, devant les images de femmes projetées sur les écrans, qui lui a donné le désir d'écrire Vénus à la chaîne. Pour interroger et analyser le rapport des femmes au cinéma, d'un bout à l'autre de la chaîne où elles sont prises, actrices, metteurs en scène et spectatrices.
Hollywood, l'usine à rêves, produit au gré des exigences de l'idéologie du capital et de sa rentabilité, des modèles de femmes. Rôles à incarner pour quelques-unes : la vamp des années folles, la femme fatale des années de crise économique, l'héroïne au grand cœur des années de guerre, la créature de rêve des années cinquante... Théda Bara, Jean Harlow, Mae West, Greta Garbo, Marlène, Marilyn, Bardot. Rôles auxquels s'identifier pour toutes les autres, à grand renfort de maquillage, de faux cils et d'eau oxygénée lorsque les hommes préfèrent les blondes.
Images issues tout droit des fantasmes et du pouvoir masculin. Qui divisent entre elles les femmes pour mieux régner : il y a les stars et les autres, les mères et les putains, émancipées ou non. Qui exploitent les corps des femmes pour les sacrer objets sexuels à exhiber, à vendre. Qui censurent à coup de " happy end " et de luxe de pacotille la réalité de leur oppression quotidienne, et celle aussi de leurs révoltes, de leurs désirs différents. Et qui, plus récemment, récupèrent ces révoltes en les pensant à leur place.
Des femmes en lutte, ensemble, partout, ont commencé à soulever ce poids, cette emprise des images masculines sur leur corps, et à parler, à écrire, à lire, à éditer, à filmer aussi. C'est à partir de ce travail collectif que Vénus à la chaîne se lit. Langues : Français ( fre) Langues originales : Américain ( ame) |
Vénus à la chaîne / Marjorie Rosen
Nous cédons tous ces ouvrages...