Titre : | Ceci est mon sang | Type de document : | texte imprimé | Auteurs et autres personnes : | Jean-Baptiste Niel (1962-1995), Auteur | Editeur : | Paris [France] : Julliard | Année : | 1992 | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-260-00960-3 | Langues : | Français (fre) Langues originales : Français (fre) | Catégories : | Littérature: Du XXe Littérature: Roman
| Mots-clés : | gay sida | Résumé : | "J'étais heureux, j'étais libre, je transportais aux quatre pôles ce bonheur et cette liberté." Qui se parle ainsi à soi-même? Et pourquoi toutes ces lumières, ce soir, autour de celui qui se parle ? Qui sont ces hommes rassemblés au nombre de douze, jeunes ou moins jeunes, qui l'entourent et partagent avec lui ce grand repas qu'il offre, retrouvailles étranges et solennelles, où regard, paroles, complicité s'échangent, mais dans la commémoration de quoi ?
Un à un il les observe ; il sait qu'il va mourir et, plus fort encore, il les observe. De chacun , tour à tour, il retrouve la voix, le visage, les attitudes, et alors ressurgissent les rencontres, ce qu'il a vécu auprès de ces destins qu'il ne connaissait pas, croisés au fil d'une itinérance dont il sait à présent la fin ultime : celle qui est au bout de toute vie. Car de la mère, qui donne la naissance, à l'amant qui transmet un mal cruel, le cadeau de l'amour n'est-il pas la mort ? |
Ceci est mon sang [texte imprimé] / Jean-Baptiste Niel (1962-1995), Auteur . - Paris (France) : Julliard, 1992. ISBN : 978-2-260-00960-3 Langues : Français ( fre) Langues originales : Français ( fre) Catégories : | Littérature: Du XXe Littérature: Roman
| Mots-clés : | gay sida | Résumé : | "J'étais heureux, j'étais libre, je transportais aux quatre pôles ce bonheur et cette liberté." Qui se parle ainsi à soi-même? Et pourquoi toutes ces lumières, ce soir, autour de celui qui se parle ? Qui sont ces hommes rassemblés au nombre de douze, jeunes ou moins jeunes, qui l'entourent et partagent avec lui ce grand repas qu'il offre, retrouvailles étranges et solennelles, où regard, paroles, complicité s'échangent, mais dans la commémoration de quoi ?
Un à un il les observe ; il sait qu'il va mourir et, plus fort encore, il les observe. De chacun , tour à tour, il retrouve la voix, le visage, les attitudes, et alors ressurgissent les rencontres, ce qu'il a vécu auprès de ces destins qu'il ne connaissait pas, croisés au fil d'une itinérance dont il sait à présent la fin ultime : celle qui est au bout de toute vie. Car de la mère, qui donne la naissance, à l'amant qui transmet un mal cruel, le cadeau de l'amour n'est-il pas la mort ? |
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