Titre : | Corps imaginaires | Type de document : | texte imprimé | Auteurs et autres personnes : | Brigitte Brami, Auteur ; Eliane Mathieu, Préfacier, auteur de l'introduction | Edition : | 2019 | Editeur : | Editions Unicité | Année : | 2019 | Importance : | 43 pages | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-373-55274-4 | Langues : | Français (fre) | Catégories : | Littérature: Du XXIe Littérature: Nouvelle & formes brèves Littérature:Autofiction & semi-autobiographique
| Résumé : | J'ai tenu à tricoter avec mes souvenirs marseillais les deux textes qui suivent dans leur intégralité en les laissant intacts. Ils décrivent deux détenues que j'ai connues à la même période lors de mon incarcération en 2013-2014 à Fleury-Mérogis, dans le 91. Thérèse a vécu son corps comme entièrement aliéné à la cour de promenade, à sa cellule, au petit espace des parloirs, aux contingences. Elle en est morte.
Tandis que Sana a déréalisé et réinventé son corps, elle a ainsi agrandi la cour de promenade, sa cellule, le petit espace des parloirs, et les contingences, elle a survécu. Tout corps est imaginaire, quand il est enfermé, quand il jouit, quand il meurt. Et surtout quand il se regarde dans le miroir. J'ai dû quitter la ville sans corps – Paris – et rejoindre la ville orga-nique – Marseille – pour enfin accepter que mes écrits, Thérèse est décédée et Sana ou le Corps incarcéré deux fois, soient incarnés par deux lectrices dans le cadre d'Une semaine, un auteur, consacrée à mon travail et organisée par Peuple et culture Marseille sur la langue des minoré.e.s. |
Corps imaginaires [texte imprimé] / Brigitte Brami, Auteur ; Eliane Mathieu, Préfacier, auteur de l'introduction . - 2019 . - [S.l.] : Editions Unicité, 2019 . - 43 pages. ISBN : 978-2-373-55274-4 Langues : Français ( fre) Catégories : | Littérature: Du XXIe Littérature: Nouvelle & formes brèves Littérature:Autofiction & semi-autobiographique
| Résumé : | J'ai tenu à tricoter avec mes souvenirs marseillais les deux textes qui suivent dans leur intégralité en les laissant intacts. Ils décrivent deux détenues que j'ai connues à la même période lors de mon incarcération en 2013-2014 à Fleury-Mérogis, dans le 91. Thérèse a vécu son corps comme entièrement aliéné à la cour de promenade, à sa cellule, au petit espace des parloirs, aux contingences. Elle en est morte.
Tandis que Sana a déréalisé et réinventé son corps, elle a ainsi agrandi la cour de promenade, sa cellule, le petit espace des parloirs, et les contingences, elle a survécu. Tout corps est imaginaire, quand il est enfermé, quand il jouit, quand il meurt. Et surtout quand il se regarde dans le miroir. J'ai dû quitter la ville sans corps – Paris – et rejoindre la ville orga-nique – Marseille – pour enfin accepter que mes écrits, Thérèse est décédée et Sana ou le Corps incarcéré deux fois, soient incarnés par deux lectrices dans le cadre d'Une semaine, un auteur, consacrée à mon travail et organisée par Peuple et culture Marseille sur la langue des minoré.e.s. |
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