Titre : | Lettres d'Islande | Titre original : | Letters from Iceland | Type de document : | texte imprimé | Auteurs et autres personnes : | Wystan Hugh Auden (1907-1973), Auteur ; Béatrice Dunner, Traducteur/trice ; Louis MacNeice, Auteur | Edition : | 2006 | Editeur : | Monaco [Monaco] : Editions du Rocher | Année : | 1936 | Collection : | Anatolia | Importance : | 304 pages | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-268-05830-6 | Langues : | Français (fre) Langues originales : Anglais (eng) | Catégories : | Généralités et biographies:Correspondances Généralités et biographies:Souvenirs et témoignages personnels
| Mots-clés : | Islande récit Homosexualité voyage | Résumé : | Ce livre de voyage, aussi divertissant qu'inattendu, est le fruit d'une joyeuse tournée qu'entreprirent deux jeunes poètes anglais, W. H. Auden et Louis MacNeice, en Islande, à l'été 1936. Les lettres qu'ils envoient au pays, en vers et en prose, débordent de blagues, de jeux de mots, de commentaires irrévérencieux sur tout et tout le monde - les gens rencontrés, la politique, la littérature, les idées de leur temps... Lettres d Islande est certainement l'un des livres les plus distrayants qu'ait produits la littérature moderne. De la " Lettre à Lord Byron " d'Auden, poème fondateur d'une modernité explosive, jusqu'à l' "Eglogue ", concocté par MacNeice, et au " Testament et dernières volontés " qu'ils composent à quatre mains, la gaieté, la malice qu'ils déploient au fil des pages est irrésistible et fait de cet ouvrage un classique du XXe siècle. Me voilà à présent à mille milles de chez moi. Qui je suis ? Peu importe. Désormais, je suis seul. A ce qu'on me raconte, je ne comprends plus rien Et il me faut tendre l'oreille, comme un chien, Pour deviner, au ton, le sens du message. Je ne suis guère doué pour les autres langages... Et ici, point de lexique, point de répétiteur Pour dans mon esprit éveiller quelque lueur. L'idée, donc, m'est venue d'écrire cette lettre. Aujourd'hui (j'aime à préciser le moment et le lieu) En plein désert; l'autocar faisait route De Mothrudalur vers Dieu Sait où; les larmes ruisselaient sur mes joues enfeu; A Akureyri, j'avais attrapé un rhume carabiné, Le déjeuner se faisait vraiment trop désirer Et la vie paraissait bien peu appétissante. |
Lettres d'Islande = Letters from Iceland [texte imprimé] / Wystan Hugh Auden (1907-1973), Auteur ; Béatrice Dunner, Traducteur/trice ; Louis MacNeice, Auteur . - 2006 . - Editions du Rocher, 1936 . - 304 pages. - ( Anatolia) . ISBN : 978-2-268-05830-6 Langues : Français ( fre) Langues originales : Anglais ( eng) Catégories : | Généralités et biographies:Correspondances Généralités et biographies:Souvenirs et témoignages personnels
| Mots-clés : | Islande récit Homosexualité voyage | Résumé : | Ce livre de voyage, aussi divertissant qu'inattendu, est le fruit d'une joyeuse tournée qu'entreprirent deux jeunes poètes anglais, W. H. Auden et Louis MacNeice, en Islande, à l'été 1936. Les lettres qu'ils envoient au pays, en vers et en prose, débordent de blagues, de jeux de mots, de commentaires irrévérencieux sur tout et tout le monde - les gens rencontrés, la politique, la littérature, les idées de leur temps... Lettres d Islande est certainement l'un des livres les plus distrayants qu'ait produits la littérature moderne. De la " Lettre à Lord Byron " d'Auden, poème fondateur d'une modernité explosive, jusqu'à l' "Eglogue ", concocté par MacNeice, et au " Testament et dernières volontés " qu'ils composent à quatre mains, la gaieté, la malice qu'ils déploient au fil des pages est irrésistible et fait de cet ouvrage un classique du XXe siècle. Me voilà à présent à mille milles de chez moi. Qui je suis ? Peu importe. Désormais, je suis seul. A ce qu'on me raconte, je ne comprends plus rien Et il me faut tendre l'oreille, comme un chien, Pour deviner, au ton, le sens du message. Je ne suis guère doué pour les autres langages... Et ici, point de lexique, point de répétiteur Pour dans mon esprit éveiller quelque lueur. L'idée, donc, m'est venue d'écrire cette lettre. Aujourd'hui (j'aime à préciser le moment et le lieu) En plein désert; l'autocar faisait route De Mothrudalur vers Dieu Sait où; les larmes ruisselaient sur mes joues enfeu; A Akureyri, j'avais attrapé un rhume carabiné, Le déjeuner se faisait vraiment trop désirer Et la vie paraissait bien peu appétissante. |
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